Après le Half en 2023, Sylvain se lance sur l’AlpsMan !

Pour les plus assidus, vous vous souvenez sûrement que Sylvain s’était aligné sur la ligne de départ du Half Alpsman l’année dernière avec son ami Thomas. Ils nous avaient partagé leur expérience dans cet article, où Sylvain nous confiait qu’il souhaitait revenir en 2024 mais pour le format XL cette fois-ci (et oui, 2km de natation, 100km de vélo (1920 de D+) et 16km de course à pied (1300 de D+) ce n’était pas suffisant !) Objectif atteint puisque le 8 juin dernier, Sylvain s’est de nouveau rendu à Annecy pour ce triathlon de l’extrême ! 

 

Hello Sylvain, tu as fait l’année dernière le half de l’Alpsman et tu nous avais dit à l’occasion que pour tes quarante ans tu ferais celui en entier. Tu as donc tenu promesse ?

Oui, on devait le faire à deux avec Thomas. C’est lui qui a eu l’idée de ce challenge. Mais pour des raisons professionnels, Thomas n’a pas pu préparer la course. Étant un peu têtu, je me suis lancé dans l’aventure tout seul avec Thomas et ma famille comme supporteur.

 

Qu’est-ce qui a été différent comparé à l’an dernier ?

Le half reste une course abordable même sans entraînement particulier (ndlr : Sylvain est modeste, ça reste un triathlon exigeant!). Avec le full tu rentres dans une autre dimension, tu doubles les distances tout est plus Xtreme… Et puis il y a le bateau, la cloche, le Semnoz ! Un norseman à la Française !

 

Comment on se prépare à une telle épreuve ?

J’ai commencé une prépa mi décembre. C’est donc 6 mois intensifs où tu vis pour le triathlon, avec les sacrifices qui vont avec. En plus des entraînements du Trimay, je me suis fait accompagner par Amandine Debrouver de TRIAD COACHING. Pour résumer, ce fut une séance d’une heure par jour et des sorties longues de vélo.

 

C’était quoi ton état d’esprit d’avant course ?

L’objectif, comme tout le monde c’était la cloche, cela aurait eu un goût d’inachevé si je n’avais pas pu monter le Semnoz. J’étais confiant mais avec quelques doutes car la marge de manœuvre était serrée.

 

La particularité de ce triathlon, c’est la cloche a sonner avant un temps limite (arrivée avant 17h30) pour pouvoir monter le Semnoz. Qu’est-ce que ça fait ?
Fier d’avoir réussi mais avec du recul, frustré de ne pas avoir plus profité de certains moments, comme par exemple la cloche où j’étais dans le mal. Ça reste une super aventure que j’ai partagé avec ma famille !

 

Qu’est-ce que tu t’aies dit pendant la course ? On a le temps de penser ou on est focus sur la course ?

Pendant la course, j’ai été obnubilé par ce cut off de 17h30. J’avais un tableau de marche à respecter…Ce que j’ai réussi à faire pour 15min !

 

Comment on récupère après un tel effort ?

Après l’épreuve, j’ai coupé 15 jours sans faire de sport. J’ai été très fatigué la première semaine. Après une bonne séance chez l’ostéo, aucune séquelle physique à déplorer.

 

Qu’est-ce que tu as appris sur toi et sur ta gestion de course ?

Sur une épreuve comme celle-là, aussi dure que longue, il vaut mieux bien se connaître. Il n’y a pas de place à l’improvisation. Le fait d’avoir fait le half l’année d’avant m’a bien aidé dans ma gestion de la course. Après coup, j’aurais pu être aller plus vite sur le début de la montée du Semnoz.

 

Et maintenant, what’s next ?

Profiter des petits plaisirs de l’été ! Mon objectif de l’année est rempli, maintenant c’est que du plus. Pour 2025, je suis à la recherche d’un beau triathlon L que je n’ai encore jamais fais. Je vais rester sur des L (ndlr : triathlon longue distance composé généralement de 1900m de natation, 90km de vélo et 21km de course à pied). Avec Thomas et mon beau père, on parle aussi de faire le bol d’or dans un autre registre. À suivre….

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